Au Maroc, les bijoux citadins sont réalisés en or, tandis que les parures des régions rurales sont faites en plaques de métal d’argent associées à des  perles de corail rouge et aux boules d’ambre jaune. Les bijoutiers travaillant les deux catégories de métaux précieux font appel à des décorations à base de ciselure et de gravure qui permettent d’embellir la surface des bijoux avec des motifs géométriques, ainsi que décors variés empruntés à la calligraphie ou au domaine végétal.  Ces motifs sont parfois réalisés pour accueillir les incrustations, le nielle noir ou l’émail sur champ levé.

Le bijoutier procède à la décoration à l’aide d’un poinçon ou d’un burin. Les parures  à décorer sont fixées sur un support en bois. Les bracelets sont montés dans un long maillet en bois de forme  tronconique

Le dinandier utilise le cuivre jaune et le cuivre rouge pour fabriquer des plateaux, des bouilloires, des chandeliers, des mortiers,  des théières, des marteaux de sucre, des boites de thé ou de sucre, des poignards courbés kumiya, accessoires de chapelets…  Ces produits sont posés sur un enclume et décorés avec des motifs gravés à l’aide d’un poinçon et d’un marteau.